1Thessaloniciens 3/1-8 : « C’est pourquoi, impatients que nous étions, et nous décidant à rester seuls à Athènes, nous envoyâmes Timothée, notre frère, ministre de Dieu dans l’Evangile de Christ, pour vous affermir et vous exhorter au sujet de votre foi, afin que personne ne soit ébranlé au milieu des afflictions présentes; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela. Et lorsque nous étions auprès de vous, nous vous annoncions d’avance que nous serions exposés à des afflictions, comme cela est arrivé, et comme vous le savez. Ainsi, dans mon impatience, j’envoyai quelqu’un pour m’informer de votre foi, dans la crainte que le tentateur ne vous ait tentés, et que nous n’ayons travaillé en vain. Mais Timothée, récemment arrivé ici de chez vous, nous a donné de bonnes nouvelles de votre foi et de votre amour, et nous a dit que vous avez toujours de nous un bon souvenir, désirant nous voir comme nous désirons aussi vous voir. »

En conséquence, frères, dans nos angoisses et nos épreuves, nous avons été consolés à votre sujet, à cause de votre foi. Car maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. Les difficultés et les drames nous rappellent la fragilité de l’être humain et des sociétés qu’il a bâtit et nous amènent à une réflexion profonde sur le sens de notre vie.

La Bible nous enseigne que l’affliction est une réalité dans la vie, même quand on est chrétien. Cependant personne ne doit se laisser ébranler au milieu des afflictions présentes ou se laisser tenter par le tentateur. Nous sommes bien souvent confronté à la logique du monde qui consiste à dire « s’il y avait un Dieu, il n’y aurait pas de malheur, or comme il y a du malheur donc, il n’y a pas de Dieu ». C’est là, la tentation, dans l’affliction on peut être tenté d’abandonner le Seigneur, mais dans ces moments difficiles, soyons comme Job qui refusa de renier son Dieu « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! ». L’Apôtre Paul en est conscient c’est pourquoi il est impatient d’avoir des nouvelles des chrétiens de Thessalonique. Pour lui ce qui importe le plus, c’est de savoir que ces chrétiens tiennent bon dans leur foi, ne se laissent pas décourager et surmontent leur souffrance. En effet, quand on tient bon dans la foi, on peut être secouru, comme il est écrit « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse » Psaumes 46/2.

Dieu nous avertit

Jean 16/33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

Dieu nous dit les choses à l’avance et affirme sa victoire. A nous de nous laisser encourager par cette promesse de paix dans le plus dur chemin.

Actes 14/21 : « Quand ils eurent évangélisé cette ville et fait un certain nombre de disciples, ils retournèrent à Lystre, à Icone et à Antioche, fortifiant l’esprit des disciples, les exhortant à persévérer dans la foi, et disant que c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu. »

Il y a là comme un paradoxe, Paul fortifie l’Eglise en lui disant qu’elle aura des tribulations, mais la vérité doit nous amener à nous préparer et nous fortifier. Ainsi nous ne serons pas déstabilisés par l’incompréhension de ce qui nous arrive comme s’il y avait là quelque chose d’anormal.

Le chrétien doit au travers de sa vie spirituelle s’être régulièrement entrainé pour être fort au temps des difficultés. Paul emploie trois images pour parler du chrétien : le soldat, l’athlète et le laboureur* (2.Timothée 2/3-6). Tous ont en commun le fait qu’il leur faut de la force et du courage. Personne ne peut faire ce genre de travail sans avoir bénéficié d’un sérieux entrainement, sans avoir acquis une certaine endurance. Il en est de même dans le domaine spirituel.

* Les charrues de l’époque demandaient une grande force physique et beaucoup de dextérité.

Actes 20/22-24 : « Et maintenant voici, lié par l’Esprit, je vais à Jérusalem, ne sachant pas ce qui m’y arrivera; seulement, de ville en ville, l’Esprit-Saint m’avertit que des liens et des tribulations m’attendent. Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. »

Dieu a prévu les moyens de consolation

Romains 15/3-6 : « Car Christ n’a pas cherché ce qui lui plaisait, mais, selon qu’il est écrit: Les outrages de ceux qui t’insultent sont tombés sur moi. Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donnent les Ecritures, nous possédions l’espérance. Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ »

1er moyen : les Écritures. Seule la bonne parole de Dieu peut consoler nos cœurs.

2ème moyen : L’Esprit-Saint. Il est aussi appelé le Consolateur.

Dieu peut nous secourir

Hébreux 2/16-3/2 : « Car assurément ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; car, du fait qu’il a souffert lui-même et qu’il a été tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.

C’est pourquoi, frères saints, qui avez part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus, qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme le fut Moïse dans toute sa maison. »

Le terme « tenté » peut être aussi traduit, comme c’est le cas dans d’autres textes, par « éprouvé ».

Jésus a été éprouvé en toutes choses, il sait comment nous secourir. Il a connu la faim, la soif, la fatigue, la moquerie, les coups, les insultes, la trahison, l’abandon, le supplice romain de la croix et tant d’autres choses…

Jésus a su rester fidèle dans ses épreuves, ne prenons donc pas la souffrance comme une excuse à l’infidélité.

Nous avons un Dieu qui nous aime, Il peut nous secourir dans toutes nos afflictions présentes et futures. Attachons nous à Lui encore plus fortement.

Message du Pasteur Marc Philippe


1 commentaire

Gab · 14 mars 2010 à 12 h 31 min

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